mercredi 21 mai 2008

le drame du siècle

on pense toujours que ce que l'on vit est le drame du siècle...normalement on arrête ce manège après l'adolescence mais je crois maintenant que même à l'âge adulte on a le droit de souffrir et de l'exprimer. Ce n'est pas le drame du siècle, je survivrai et pourtant là tout de suite je ne vois pas comment. Les concessions que je suis amenée à faire depuis quelques temps ont un lien direct avec ce que j'ai de plus chers comme rêves et comme espoirs. Je ne tiens pas à parler de la nature de ma souffrance et de ses conséquences, je sens que j'ai pas mal de chemin à franchir avant, moi-même, de l'apprivoiser.

C'est vrai, là-dessus je suis discrète, je ne veux pas trop déranger. Les gens qui m'entoure sont mon rayon de soleil et ma priorité et j'espère le plus sincèrement du monde pouvoir leur envoyer assez d'énergie positive pour qu'ils comprennent que je pense très fort à eux, même si pour le moment je ne peux être à leur côté.

merci du fond du coeur d'être là

samedi 26 avril 2008

dragon jaune, dragon bleu

Nous sommes le 25 avril 2008. C'est l'anniversaire de la belle de cyrano de Bergerac aujourd'hui...elle a eu un an ! Pendant trois mois elle fût mon petit rayon de soleil. La france l'été dernier était pluvieuse. J'espère qu'elle rigole toujours autant :)



J'ai parlé de spiritualité avec un ami...je sens avec celle-ci une grande confrontation. Je ne m'y sentais pas prête jusqu'à ce que je comprenne. Je crois qu'elle peut prendre différentes formes. La mienne est artistique je crois et se ressent dans la beauté simple d'un paysage. Le problème c'est que je dois retrouver ce que je trouve simple et beau...ce n'est pas vraiment un problème...je dois seulement y mettre le temps

jeudi 23 août 2007

crise de coeur

Je me suis réfugiée dans mon petit corps pour penser un peu à moi. Les défenses que j'ai dû élever pour arriver à ne pas me sentir coupable m'ont bouffées beaucoup d'énergie. J'ai souvent eu l'impression que je devais tout abandonner pour me reposer un peu. Pourtant, je suis une battante. Je devrais, j'en peux plus, je me sens coupable. C'est un cercle vicieux...qui est devenu viscéral. Mon corps me fait mal, ce qui crée un mal de coeur, qui crée un mal de corps, qui crée...

Je n'arrive toujours pas à m'aimer, ce soir je suis enragée, contre personne, juste plus capable...mais j'ai relu ce blog que j'ai délaissé. Pour la première fois, je me rends compte que l'essence de ce que je suis n'est plus à l'intérieur de moi mais tout autour...En bonne spectatrice je le vois, sans me l'approprier. Ce n'est pas ce que je défends artistiquement pourtant. Je suis si perdue mais je veux me retrouver en vrai face face avec moi car je ne peux supporter de décevoir mes espoirs...

Je me suis sentie coupable de promettre et de ne pas faire. À une personne qui est pour moi si importante. J'espère qu'elle saura que je ne pouvais vraiment pas me permettre d'écrire ce que mon coeur n'était pas.

J'aimerais défendre le Tibet, les enfants pauvres, les manques de fond en art, la faim dans le monde, les femmes violées. Tout ces sujets me semblent si grave et je n'arrive pas à trouver les mots. Je ne m'excuse pas, je vous parle bêtement de qui je suis....

Sur ce, bonne nuit, je vais me coucher, j'ai encore une vie à continuer dans un sens ou dans l'autre





mardi 21 août 2007

slam de vie

La nuit est belle, l'air est chaud et les étoiles nous matent
Pendant qu'on kiffe et qu'on apprécie nos plus belles vacances
La vie est calme, il fait beau, il est deux heures du mat
On est quelques sourires à partager notre insouciance

C'est ce moment hors du temps que la réalité a choisi
Pour montrer qu'elle décide et que si elle veut elle nous malmène
Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie
Souviens-toi de ces sourires, ce sera plus jamais les mêmes

Le temps c'est accéléré d'un coup et c'est tout mon futur qui bascule
Les envies, les projets, les souvenirs, dans ma tête y'a trop de pensées qui se bousculent

Le choc n'a duré qu'unes seconde, mais ses ondes ne laissent personne indifférent
"Votre fils ne marchera plus", voilà ce qu'ils ont dit à mes parents

Alors j'ai découvert de l'intérieur un monde parallèle
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion
Un monde où être autonome devient un objectif irréel
Un monde qui existait sans que j'y fasse vraiment attention

Ce monde-là vit à son propre rythme et n'a pas les mêmes préoccupations
Les soucis ont une autre échelle et un moment banal peut être une très bonne occupation
Ce monde respire le même air mais pas toujours avec la même facilité
Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés

On met du temps à accepter ce mot, c'est lui qui finit par s'imposer
La langue française a choisi ce terme, moi j'ai rien d'autre à proposer
Rapelle-toi juste que c'est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin
Et tout le monde crie bien fort qu'un handicapé est d'abord un être humain


Alors pourquoi tant d'embarras face à un mec en fauteuil roulant
Ou face à une aveugle, vas-y tu peux leur parler normalement
C'est pas contagieux, pourtant avant de faire mes premiers pas
Certains savent comme moi qu'ya des regard qu'on n'oublie pas

C'est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance
Un équilibre fragile, un oiseau dans l'orage
Une frontière étroite entre souffrance et espérance
Ouvre un peu les yeux, c'est surtout un monde de courage

Quand la faiblesse physique devient une force mentale
Quand c'est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment
Quand l'envie de sourire devient un instinct vital
Quand on comprend que l'énergie ne se lit pas seulement dans le mouvement


Parfois la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation
Les 5 sens des handicapés son touchés mais c'est un 6ème qui les délivre
Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout , sans restriction
Ce 6ème sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre

cette chanson figure sur le disque de Grand corps malade un slamer français. Le slam est un phénomème bien loin du rap qui s'apparente à la poésie. Pudiquement S petit Nico met des mélodies qui viennent merveilleusement ponctuer les textes de Grand corps malade.
Et ce grand jeune homme, il marche à nouveau....

Ce texte prend une signification particulière à mon retour. Là-bas, face à moi-même, je me suis rendue compte de l'importance de s'avouer sa maladie, les autres la voit, la juge parfois mais pour trouver la façon d'expliquer, d'aller au-delà des préjugés il faut comprendre soi-même ce que l'on vit. Le mot courage a tout a tout coup pris un deuxième sens, autrement que bataille il devient le courage de savoir ce que je veux et d'aller au devant pour l'obtenir. J'apprends à m'adapter à l'obtenir autrement.

J'ai beaucoup de gratitude envers les gens qui me soutiennent et m'aiment parce que je leur doit une grande partie de l'espoir qui m'habite, parce qu'on ne peut jamais vivre à la place d'un autre mais qu'ils acceptent de vivre avec moi.

Ces gens sont ma foi, et j'ai envie de leur transmettre ma vie

merci

jeudi 9 août 2007

avoir 20 ans

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t`aperçois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas

Une valse à trois temps
Qui s`offre encore le temps
Qui s`offre encore le temps
De s`offrir des détours
Du côté de l`amour
Comme c`est charmant
Une valse à quatre temps
C`est beaucoup moins dansant
C`est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
C`est beaucoup plus troublant
C`est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent temps
Une valse à cent ans
Une valse ça s`entend
A chaque carrefour
Dans Paris que l`amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis le temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j`aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman

Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une deux trois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Nous fredonne fredonne déjà

Une valse à trois temps
Qui s`offre encore le temps
Qui s`offre encore le temps
De s`offrir des détour
Du côté de l`amour
Comme c`est charmant
Une valse à quatre temps
C`est beaucoup moins dansant
C`est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
C`est beaucoup plus troublant
C`est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent temps
Une valse à cent temps
Une valse ça s`entend
A chaque carrefour
Dans Paris que l`amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis le temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j`aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman

Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l`amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie

Une valse à trois temps
Qui s`offre encore le temps
Qui s`offre encore le temps
De s`offrir des détour
Du côté de l`amour
Comme c`est charmant
Une valse à quatre temps
C`est beaucoup moins dansant
C`est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
C`est beaucoup plus troublant
C`est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu`une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent ans
Une valse ça s`entend
A chaque carrefour
Dans Paris que l`amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis le temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j`aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman

mardi 7 août 2007

j'ai le droit

Je grille une cigarette
Je suis du bois d'allumette
Qui se consume et je présume
Que tout chemin se termine
Autant pour prince que vermine
La vie est ainsi faite

Or que tout est bête
Tout est vain et inutile
Losqu'épuisé, fatigué
Le corps n'est plus qu'un autre projectile
propulsé depuis matin
Jusqu'au soir en bus, en train
Je sais qu'un coeur peut s'arrêter pour moins

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

Le vent est si tendre sur midi
Tu es septembre sur Paris
Je pense à toi, ça fait du bien
Toi dans ta ville et moi transibérienne
Qui t'aime et qui t'adore
Puis qui se hait d'aimer si fort
L'amour est comme je le redoutais

Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait

Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait
L'amour est imparfait
Imparfait
Le monde est imparfait
Imparfait

retrouver ses repères

Je reviens a Montreal
La tete gonflee de nuages
C'est le transit d'Amsterdam
Qui s'est charge du glacage
Je reviens a Montreal
Le corps tatoue de visages
Des anges dandys au dense plumage
Ont mis en lumiere mon passage

Le soleil inonde le terminal
Le dub fait danser mes scandales
En format original
Je rentre a Montreal

Je reviens a Montreal
Le coeur emballe de courage
Je serais rentree a la nage
Si je n'avais pas eu tant de bagages
Je reviens a Montreal
Portee par un heritage
Enfin je suis un peu plus sage
Il etait temps, a mon age...!

Le soleil inonde le terminal
Le dub fait danser mes scandales
En format original
Je rentre a Montreal

Mon ivresse n'a rien d'un mirage
Paris a engueule ma rage
Finis les enfantillages
Je range mes peurs au garage
Et je reviens a Montreal
Mon sourire est un alliage ¸
Ultraleger et malleable
Totally natural

Le soleil inonde le terminal
Le dub fait danser mes scandales
En format original
Je rentre a Montreal